Ca commence par la fierté (mal placée) du chroniqueur, qui peut se la péter d’avoir écouté le disque avaaaaaant tout le monde, puisque la release party, c’est ce soir. Eh ouais !
Ca continue avec la frustration (mal placée aussi) du même chroniqueur, qui il y’a encore quelques années recevait le disque sous packaging spécial, parfois, histoire de se la péter devant les copains en radotant « moi je l’ai, moi je l’ai »… Alors que maintenant, il faut allumer l’ordinateur, se brancher sur Chrome ou Firefox pour atteindre un simple lien url. Basse tristesse face à l’avancée technologique s’il en est…
Tout ça pour dire que ce nouveau Black Cat Crossin’, il était attendu par l’auteur de ces quelques lignes. Au moins depuis mi 2015 quand les garçons étaient venus dans son autre vie lui présenter leur méfait précédent, sorti fin 2014.
Et pour ajouter que le millésime 2017 enfonce encore le clou, bien rouillé, dans la porte du saloon !
Première grosse surprise, un groove funky, parfois presque hip hop ! L’ombre d’un Living Colour se balade quelque part sur « Rockefeller shake », alors que les Fishbone ne sont pas si loin. Sur « the sun » on retrouve l’essence du groupe, à savoir un boogie rock que n’auraient pas renié les Black Crowes, et ce piano rock démoniaque, un piano encore plus jazz sur « May 1968 », avant que l’orgue ne prenne tout l’espace, le temps d’un instant.
12 titres, au total. 12 histoires. 12 chansons. 12 ambiances. 12 variations autour d’un même thème, le rock. Soul rock, funk rock, blues rock, rock’n’roll, les chapelles sont presque toutes réunies avec une cohésion assez épatante.
Un mot enfin de la production. On est loin ici des « miracles » de certains faiseurs de sons qui aseptisent chaque note. Non, là, on a le sentiment d’une énergie live, brute. La musique. La vraie. La vie, quoi.
Et puis avec tout ça, le plus important, le titre, eh oui ! On vous l’a gardé pour la fin, pour la faim on espère aussi. « Too many things to light » !